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dimanche 3 avril 2011

Compte rendu de la visite collective de l'expo Luc Tuymans le samedi 26 mars 2011

Visite de l’exposition Luc Tuymans Rétrospective à Bozar

Suite au cours modeste donné par notre association RED/Laboratoire Pédagogique le soir du 8 février 2011, les participants étaient conviés à une visite collective de l’exposition. La participation était libre et il ne fallait pas s’inscrire.

Le jour prévu, à 14 heures, nous sommes une dizaine : Laure Israël, Cécile Ecoffet, Ivana Momcilovic, Ljubomir Jakic, Kosta Jakic, Ingrid Heyne, Elina Pleeck, Yves Cardoen, Christine Marchal, ainsi que deux membres de RED : Marie Pierrard et Axel Pleeck. Notons aussi la présence d’une petite délégation du sud de la France (un couple dans lequel lui est illustrateur et elle tient la buvette du Musée Fernand Léger, les précisions sur ce couple suivront).

Le but de cette visite collective n’était pas de proposer une visite guidée. C’eut été contraire à toute la philosophie du cours modeste. Il s’agissait plutôt de confronter le travail d’appropriation des initiateurs du cours (et des participants) au réel de la peinture de Luc Tuymans. Il s’agissait de vérifier, de confronter les clés de lecture proposées avec les couleurs et les formes effectivement peintes par l’artiste.

Malgré le refus de RED de proposer une visite guidée, un petit mot d’introduction est proposé car certaines personnes n’étaient pas au cours modeste. Il fallait un petit mot pour rencontrer leur enthousiasme.

De l’avis général des visiteurs, la peinture de Luc Tuymans tient ses promesses. Le travail sur les couleurs (qui singent parfois les couleurs passées des photos restées trop longtemtps à la lumière du jour), le travail sur les formes (qui tendent parfois vers l’abstraction).
S’il y avait de nombreuses notes de lecture à même les murs de l’exposition, les visiteurs ont souligné l’absence de notes pour beaucoup de toiles, renforçant ainsi l’idée selon laquelle il y a une place pour les cours modestes : quand la muséologie ne tient pas ses promesses, une séance collective d’appropriation est un plus.

Laure Israël est sans doute le prototype rêvé pour le cours modeste. Cette jeune femme d’une trentaine d’années est du genre à collecter les petits papiers qui annoncent les expos (les flyers). Elle les garde en se disant : « un de ces jours, j’irai voir cette expo ! », jusqu’au jour où elle se rend compte que l’expo est finie. Elle nous a dit que le cours modeste dopait son enthousiasme et balisait son agenda. Résultat : elle a assisté au cours modeste et à la visite collective. Elle en redemande.

Enfin, pour les préparateurs de ce cours modeste, il s’agissait enfin de « voir » les œuvres sur lesquelles ils avaient travaillé à l’aveugle.

Pour RED,

Axel Pleeck

1 commentaire:

  1. Bonjour,

    Je vous envoie un mail pour vous inviter à regarder le blog que je viens de
    réaliser. Vous verrez que j'y ai écris quelques lignes à propos de ce que j'essayerai
    d'en faire, comme mettre en jeu certaines positions et croyances, se risquer
    à un geste constructif, enfin, tenir un propos.

    Grégoire.

    http://gregoirelegrain.eklablog.com/

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