Cours modeste # 5 Filmer à tout prix : un compte-rendu à chaud !
Cet après-midi RED/Laboratoire Pédagogique était invité par le festival Filmer A Tout Prix. La mission qui nous était confiée était simple : réagir, par l’intermédiaire d’un cours modeste, à l’une des séances du festival.
Alex Weiss, le directeur, nous a proposé la séance du mercredi 16 novembre au Studio 1 : soit trois courts-métrages documentaires rassemblés sous la bannière Portraits de femmes.
On ne parlera pas ici du contenu (nous vous renvoyons aux différentes communications qui seront disponibles dans ce blog d’ici quelques jours) mais plutôt de l’expérience.
Entre 16h20 et 17h20, les trois films ont été projetés devant une petite quarantaine de spectateurs (c’est l’après-midi et il n’y a pas foule)[1]. C’était assez surprenant de voir enfin ces films dans des conditions cinéma.
A la fin de la projection, nous devons commencer tout de suite notre intervention pour éviter que les gens ne s’en aillent.
Nous montons sur scène (cette salle est assez impressionante vue de la scéne et avec les lumières dans la figure) et c’est parti : présentation sommaire de RED, présentation détaillée du dispositif Cours Modeste, tentatives d’appropriation des films et liens avec nos lectures (cette petite magie de la lecture créatrice)…
Jusque là tout va bien. Puis des questions commencent à fuser. Des interventions qui remettent gentiment en question notre approche. C’est sain, en soi, mais au vu du temps qui passe, c’était mal venu. Nous aurions préféré garder ce moment critique pour la fin (hors les murs) afin de tenir notre programme.
Juliette avait prévu un exercice de « vision créatrice » d’extraits de films autour des gestes (la thématique des gestes quotidiens et autres nous semblaient être le fil rouge de la séance) et quelques élèves devaient présenter une courte saynète (aussi consacrée aux gestes)…
Tant bien que mal, nous avons réussi à boucler le programme mais une horloge avançait dans nos estomacs.
Une fois dehors, impossible de trouver ceux qui voulaient argumenter !
Il nous reste l’impression d’un cours modeste très enrichissant (chaque cours évolue) mais aussi assez stressant.
Merci à tous ceux qui étaient là et à Alex Weiss pour son invitation.
[1] Ceci dit, nous sommes venus voir le grand Kazuo Hara mardi soir et il n’y avait pas énormément de monde. On se bousculait, par contre, pour aller voir les films sur Bruxelles. Est-ce la gratuité de cette séance-là qui attirait les foules ?
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